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La vie de Laulau: étudiant en vadrouille
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La vie de Laulau: étudiant en vadrouille

VIP-Blog de laviedelaulau
  • 3 articles publiés
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  • Créé le : 26/10/2005 00:15
    Modifié : 27/10/2005 18:41

    Garçon (19 ans)
    Origine : Poitiers
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    Un coup de stress, pour une fois...

    27/10/2005 18:41



    Pourquoi ne suis-je pas inscrit sur les listes de l'université? Le temps que je commence à trouver ça bizarre et mes yeux se sont ouverts. Le temps de passer du rêve à la réalité, une pensée se forme dans mon esprit. Une montée de stress se produit en moi, les inscriptions aux examens! J'ai oublié de m'inscrire, je ne me souviens plus des dates auxquelles on pouvait s'inscrire, il ne fait alors aucun doute pour moi que ces dates sont toutes passées, il est trop tard, je me suis encore foutu dans un sacré pétrin.
    L'an dernier déjà, au second semestre, j'avais oublié de m'inscrire, grâce à une lettre et à la clémence du doyen, la situation est arrangée, ouf! Mais refaire ça une seconde fois, j'ai peur que ça ne soit pas vraiment apprecié, particulièrement après un redoublement. Il reste encore un espoir, je me met frénetiquement à fouiller le site de l'université puis celui de la fac de droit, à la recherche des dates d'inscription aux examens, après tout il n'est peut-être pas trop tard. Après plusieurs minutes de vaines recherchers, proche de l'abandon, je tombe sur une date, les inscriptions sont à faire du 25 Octobre au 5 Novembre... 2004... Ils n'ont pas mis à jour, tant pis! Ca me fera une bonne excuse si les dates d'inscription de cette année sont toutes passées.
     
    Je suis allez à la fac et me suis inscrit, tout s'est bien passé, ouf! Je me suis inquieté pour rien, mais au moins l'inscription est faite, sans ce rêve et ce coup de pression, j'aurai réellement été dans la merde pour cette année. Comme quoi, parfois, la vie fait bien les choses.
     
    Printemps 1989: Paris XIII
     
    Une nouvelle fois la routine à pris le dessus. Le train-train quotidien se fait maintenant sans heurts. Pierre et Laurent passent le plus clair de leur temps ensemble, dans la salle de classe. Le moment clé de la journée, c'est la sieste, le dortoir est immense, des rangées entières de couchettes en métal sont alignées. Une pour chaque élève, de deux à six ans.
     
    Gizelle est aide dans l'école depuis deux ans, elle n'aime pas spécialement son boulot mais il y a pire. De toute façon elle n'a pas vraiment le choix, payer son loyer et nourrir ses gosses sont ses seuls impératifs, son travail, le seul moyen de les concrétiser. Encore des pates à la cantine ce midi, les heures qui vont suivre ne vont pas être de tout repos, elle peut déjà le deviner.
     
    Effectivement, pendant la sieste, un, puis deux, puis trois. Le troisième c'est le petit Laurent, lui aussi a vomi sur sa couchette. La prochaine fois il machera bien ses pates, ça lui servira de leçon, sa grand-mère le lui avait bien dit. Mais en attendant qui c'est qui nettoie? Gizelle comme d'habitude.
     
    La sieste, quel moment affreux, tout ces êtres paisibles qui s'endorment un à un autour de soi, dans ce noir angoissant, ce silence pesant. Jamais Laurent n'arrivait à s'endormir, cette heure il la passait seul, seul avec ses pensées. Pendant que les autres se reposaient, son petit cerveau s'agitait, se triturait dans tout les sens. Il pensait et pensait encore, attendant que le temps passe, attendant que les lumières libératrices s'allument, signifiant la fin de l'angoisse, et la reprise de la vie.




     
     


     

    Il ne s'est rien passé, pas étonnant quand on reste chez soi...

    27/10/2005 02:57



    Se lever tard, allumer son pc, se faire une clope, la fumer en lisant ses mails, une journée comme tant d'autres qui commence. J'aurai pu sortir de chez moi, pourquoi faire? On ne m'attends nul part, et pas de courses à faire. Une journée entière dans vingt mètres carrés, rien de dérangeant, pourquoi aller ailleurs quand on est bien chez soi? Un jour ou l'autre il faudra se bouger. En attendant, quelques heures de cours par semaines, un second semestre qui sera un peu plus chargé, la seule chose à faire, pour l'instant, valider cette année.
     
    Printemps 1988: Paris XIII
     
    Le nouvel être a été accepté, plus ou moins bien, la routine recommence à s'installer. Tout les jours il va chez Nounou, il l'aime bien, elle lui apprend la vie. Sa maison est petite, elle vit modestement depuis quarante ans, au milieu de cette foule métropolitaine où l'on croise plus de chinois que de Français. Française, elle l'est, et fière de l'être, mais les étrangers, içi ou ailleurs, ne la dérangent pas. Une partie des clients de son mari le sont, d'ailleurs, étrangers, ils ont su reconnaître la qualité des garages Renault. Le contraire ne lui aurait, d'ailleurs, même pas traversé l'esprit.
     
    Le matin, Laurent arrive au bras de sa mère, dans la cours l'attends Anar, le berger-allemand, attaché en bas des marches qui mènent chez Nounou. Pourtant, un matin, sa mère prend un autre chemin, elle l'amène dans un batîment bizarre, tout est grand, tout est large et haut. Elle traverse un couloir et ouvre une porte.
     
    La rentrée, quelle corvée! Tout les ans la même chose, ça crie, ça pleure, elle en était à sa dix-huitième, madame Clerault. Ces enfants si mignons, ça lui déchirait le coeur de voir ces petits êtres si malheureux. Mais l'experience aidant, au fil des années, elle s'était blindée. Un petit nouveau venait encore de franchir la porte, la dame lui tenant la main était sa mère, elle l'avait rencontrée quelques jours plus tôt, une petite dame bien gentille mais rien n'y faisait, ses airs d'executive-woman la lui rendait antipathique; voir quelqu'un qui a réussi là où on a loupé sa voie, ça met toujours en rogne. Après un bref échange de mots elle lui confia l'enfant et s'en alla.
     
    Tout ces gens, tout ces cris, cette ambiance oppressante, ça le terrifait, Laurent n'avait pas l'habitude. Heureusement sa... Non! Elle n'était plus là! Il était dans un endroit pire que l'enfer, et il était seul, maman n'était plus là. Il regardait de tout les côtés, introuvable... Puis ses yeux tombèrent sur la porte, elle était repartie, comme quand elle l'amène chez nounou.
     
    Le monde autour de lui n'éxistait plus, il devait la retrouver, c'était son seul salut, sa seul chance de survie dans cet environnement effrayant et menacant. Il s'élanca, passa la porte et vit sa mère disparaitre à l'angle du couloir. Il avait peu de temps, bientôt elle aurait quitté le batiment. Il courut aussi vite que ses petites jambes pouvaient le lui permettre et la rattrapa juste à temps. Il s'aggrippa à elle en pleurant, la serrant de toutes ses forces. Elle lui passa la main dans les cheveux et le pris dans ses bras. Ce qui s'ensuivit n'a que peu d'importance, il était dans les bras de sa mère et il était bien, le monde aurait pû s'écrouler sans qu'il s'en apercoive. Elle le posa le sol et lui montra quelques jouets, avec lesquels Laurent, intrigué, ne pût s'empêcher de jouer.
     
    Il tourna les yeux vers elle pour lui communiquer sa joie, et ne vit personne. Elle avait à nouveau disparu. Fort de son expérience, il n'hésita pas cette fois-ci à courir directement vers la porte, puis à traverser le couloir. L'angle du couloir passé, il ne vit que le vide, cette fois elle avait bel et bien disparue. Il allait devoir se débrouiller seul, mais il n'en était pas question! Après être revenu dans la classe il entreprit de crier à tout va, imitant l'exemple de certains de ses camarades, afin de manifester son mécontentement.
    A côté de lui, debout au centre d'un cerceau, pleurait pierre. Il allait devenir son premier copain.
     
    Madame Cleraut ne prêtait même plus attention à tout ces hurlements. Autrefois émue par les cris, elle les faisait maintenant cesser en montrant à leurs auteurs, un désintérêt total. Technique que le petit garçon ne devait comprendre que dix-sept ans plus tard.




     
     


     

    Une journée comme les autres

    26/10/2005 04:48



    Une journée vide, tout simplement, voilà ce qu'était la journée d'aujourd'hui. Un petit tour à Géant pour se réapprovisionner en canettes, gateaux apéro, kinder bueno et autres cochoneries mauvaises pour la santé et je n'ai plus eu qu'à m'allonger dans mon lit pour profiter des programmes hautement intellectuels diffusés par mon véneré petit écran pendant que je dégustais les mets hautement calloriques achetés précedemment.
     
    La nature à ses raisons que la raison ignore (marche aussi avec l'amour selon la conscience populaire mais par expérience je sais que c'est nettement moins vrai). L'obesité touche de plus en plus de gens, le droit de savoir y a même consacré une émission ce soir, émission que je n'ai pas vu. Parmi ces gens certain mangent trop, ou mal, ou les deux, et surtout peu d'entre eux font du sport, ce qui résoudrait le problême bien plus efficacement qu'un régime dans la plupart des cas. A côté de ça il y a ceux qui mangent sainement et en quantité raisonnable mais qui, pourtant, grossissent. Il y a aussi ceux qui mangent trop, ou mal, ou les deux, et qui ne grossissent pas. Je fait partie de la seconde catégorie, catégorie de chanceux qui mange n'importe comment et garde un corps svelte. Plus que ça j'ai même un corps musclé, pas un corps de body-builder bien-sûr, mais un corps que je qualifierai de musclé sec qui m'évite de passer pour un maigrelet.
     
    Mon corps, ma seule fierté, contrairement à cet esprit tordu et torturé qui m'enlève tout mes instincts de mâle et intellectualise tout. Paradoxallement c'est ce même esprit qui m'a sauvé par le passé, là où quelqu'un dicté par ses instincts aurait commis l'irréparable ou serait devenu fou. Je suis plutôt beau, ou en tout cas loin d'être moche, ça m'a été confirmé par certaines de mes amies (du temps peu lointain où j'en avais encore) ainsi que par ma seule conquète (ce qui ne me rassure pas vu la tête de ses autres conquètes à elle). Là où je veut en venir c'est qu'être beau est bien moins utile en amour pour un homme que pour une femme. Une belle femme un peu timide enchainera les conquètes là où un bel homme un peu timide passera le plus clair de sa vie sexuelle en compagnie de sa main droite (ou gauche c'est comme vous voulez). Certain en tireront la conclusion que les femmes sont moins superficielles que les hommes car elles s'intéressent moins au physique de leur partenaire, je leur répondrai que c'est faux car leur critère, même s'ils incluent moins le physique, sont tout aussi superficiels. Je n'en dirai pas plus pour l'instant, j'écrirai un article là-dessus à l'occasion, c'est un sujet bien trop compliqué et bien trop controversé  pour être abordé vite fait en préambule.
     
    Préambule qui n'a que trop duré.
     
    Eté 1988: Paris XIII
     
    Qu'elles étaient douces les deux premières années de sa vie, si douces qu'il n'en a gardé aucun souvenir. Mais que dire des deux qui suivirent, années où il découvrit pèle-mèle, la jalousie, l'injustice et la tristesse.
     
    Tout commenca un beau matin, le cinq Juin 1988, naissait David. Second fruit des entrailles de Brigitte. Il ne tarda pas à trouver sa place dans la petite famille vendéo-bretonne.
    Les premiers mois furent un apprentissage douloureux de ce sentiment malsain et insupportable qu'est la jalousie, ce petit être pleurant sans cesse s'arrogait le droit de lui piquer sa mère, à lui, Laurent ne supportait pas ça. Voir l'objet de son amour en préferer un autre, voir qu'un autre à pris sa place dans ses bras, voir qu'on n'est plus le seul et qu'on ne le sera plus jamais, quel supplice, quelle douleure. Cette douleure ne disparaitrait jamais, elle s'endormirait puis se réveillerai, plus violente encore, à chaque trahison de l'être aimé, s'ajoutant à la souffrance déjà insoutenable découlant d'un tel évênement. Seuls les gens ayant un petit frère ou une petite soeur nés peu après eux pourront jamais comprendre ce sentiment, cette douleure infernale qui, lorsqu'on est trompé vingt, trente ou quarante ans après, par le nouvel objet objet de notre amour, nous prend aux trippes, nous ramènant dans cet océan de douleur et de colère où nous nous noyons, tel un nourrisson, impuissants.
     
    Deux liens pour finir, vers mon site et mon autre blog destinés tout deux à diffuser certaines choses auxquelles je pense:
     




     
     


     

    Introduction, ça se finit bien, profitez-en ça risque d'être rare

    26/10/2005 01:16



    Tout seul, voilà où j'en suis rendu.
    Pas que je n'ai jamais eu d'amis, pas que j'ai tout le temps été rejeté par mes pairs, non. C'est plus compliqué que ça, bien plus compliqué. Au fond ma vie se résume en deux périodes: celle où j'étais aveugle (c'est une métaphore) et celle où je vois. Cette nouvelle période viens de s'ouvrir, il y a quelques mois, précedée d'une autre période de quelques mois elle-aussi, que j'appellerais l'obscurantisme. Tel le moyen-âge pour l'humanité, période sombre qui ramèna l'homme à ses plus bas instincts, après les civilisations majestueuses de l'antiquité, avant les lumières et la science de la renaissance.
     
    Tout n'a bien-sûr pas été si blanc ou noir dans l'histoire humaine tel qu'on nous l'enseigne, et ainsi tout n'a pas été si blanc ou noir pour ma vie, telle que je vais vous la raconter.
     
    PapadeLaulau aime les fleurs, il aime s'occuper de sa collection de photos, il aime partir à la campagne et dénicher des orchidées dont AmidupapadeLaulau lui a parlé. Il n'aime pas quand il ne retrouve pas la télecommande, il n'aime pas quand MamandeLaulau a mal fait la cusine, il n'ai...
     
    Hum...
     
    J'aurai pas dû regardé Amélie Poulain ce soir. Certains la trouve magique, poètique, j'ai simplement trouvé qu'elle avait un sourire de psychopate. C'est grave Docteur?
     
    2 Mars 1986: Paris XIV
     
    Martina en a marre de cette vie de merde, Friedrich l'a plaquée pour une Française à gros seins. "Ich liebe dich" qu'il disait, tu parles... Tous les mêmes ces salauds, la taille des nichons c'est la seule chose importante pour eux.  Martina hésitait à se jeter par la fenêtre, après avoir réflechi elle en arriva à la judicieuse conclusion que sauter du haut du premier étage n'était peut-être pas la meilleure façon de procéder.
     
    Martina était sage-femme, elle donnait la vie. Monique était sage-femme, elle n'aimait pas la vie. La vie, ce grouillement d'êtres diformes, puants, gluant. Si Monique était devenu sage-femme c'était, selon ses propres mots, pour combattre le mal à sa source. Quoi de plus vivant qu'un nouveau-né? Quoi de plus diforme, puant et gluant?
    Comme un maniaque de la propreté qui ne peut s'empècher d'aller sonner chez ses amis, aspirateur à la main, quand il connait l'état de leur appartement, Monique avait pour mission d'enlever à ces bébés toute trace de cet évènement diabolique qu'est la naissance.
     
    Ce jour-là, Brigitte, enceinte de huit mois et une semaine, arriva à la clinique, elle perdait les os. Martina aurait dû s'occuper d'elle, mais elle n'était pas là. Rodriguez de la sécu la cherchait depuis deux heures, elle avait disparu après la pause déjeûner. Après une houleuse discussion, la chef de service obtint de Monique qu'elle la remplaçat non sans avoir négocié des heures de garde en moins. Monique avait une mission mais travailler pour du beurre, foi de Monique, on l'y verrait pas de si tôt.
     
    C'est ainsi qu'à seize heures, l'utérus de Brigitte laissait pour la première fois sortir un être nouveau. Elle le trouvait beau, ce petit être, elle pleurait, Bernard serait sa main, c'était un des plus beaux jours de sa vie, c'était beau, tout simplement, exactement comme dans les séries américaines quand un bébé nait, c'est toujours beau et ça donne envie de pleurer. Elle avait un bébé, et avant sa grande soeur en plus!
     
    Monique sentit une perle de sueur se former sur son front. Comme une dizaine de fois chaque jour la nausée l'envahissait, il fallait se dépêcher, cet être impur devait être débarasser de toutes ces souillures. Et ce père qui ne se dépechait pas, pourquoi mettent-ils toujours deux heures à couper ce putain de cordon?
     
    Sans amour elle prit le petit Laurent des bras de sa mère. Comme une machine elle nettoya, elle prenait son pied, elle était programmée pour ça, enlever tout ce sang, ces morceaux de placenta, ça la soulagait d'enlever toute trace de cette création de la vie.
     
    Manié comme un objet le petit Laurent pleurait, il sentait la haine de cette femme pour lui, il sentait qu'on ne voulait pas de lui, il voulait retourner là où il était bien, un endroit dont on l'avait sorti. Tout d'un coup des mains l'attrapèrent, ces mains-là étaient différentes, elles étaient douces, elles étaient chaudes, elles étaient agréables. Bientôt ce fût tout son être qui se retrouva entouré de cette chaleur, de cette douceur, de ce bien-être. Cet endroit était merveilleux.
    Il découvrait les bras d'une mère, il découvrait l'amour.
    Ce moment, gravé dans son inconscient, ne devait plus le quitter.


    Commentaire de nathalie13 (26/10/2005 16:53) :

    bonjour je viend de lire ton blog un peu triste et beaux a la fois continu et bien venu sur vip blog . Nathalie

    http://nathalie13.vip-blog.com



     
     

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